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Investir dans une voiture de collection

 

En période de crise, on se tourne toujours vers les valeurs refuge. La voiture de collection apparait donc un bon créneau pour investir… Est-ce réellement un bon placement ? Quelles plus-values sont envisageables ? Nous vous proposons de faire un tour d’horizon d’un sujet pas toujours accessible pour le néophyte.

Toutes les voitures anciennes ne sont pas « de collection Â»

Certaines voitures ont vu leur valeur être multipliée en une dizaine d’année, grâce à leur originalité esthétique et technique, le prestige, le palmarès, l’exclusivité mais également l’implication de la marque vers son passé qui façonnent la côte et expliquent des prix qui ont explosé. Un des meilleurs exemples de cet état de choses et illustré par Porsche. Au début des années 2000, une 356 A de 1958 en bon état changeait de mains pour 15.000 à 20.000 euros. Aujourd’hui elle vaut entre 3 et 4 fois plus. Rendement annuel : 15%. On est loin du livret A ou même de la Bourse.

 

En 2000, les Jaguar Type E, Ferrari Dino 246GT, Porsche 911 « Classic », Combi VW, Alpine Renault « Berlinette Â» 1600S et autres valaient une fraction de leur prix actuel. Il paraît dès lors tentant de jeter son dévolu sur les autos de collection… histoire de revisiter ses jeunes années. Autre argument pour investir dans une « ancienne Â», on peut aussi se faire plaisir en la conduisant, en l’exposant dans des réunions historique, en faisant du tourisme ou en participant à des rallyes historiques.

 

Mais attention à ne pas se tromper ! Ainsi, aussi sympa soient-elles, certaines « anciennes Â» se contentent de présenter des valeurs stables, voire légèrement à la hausse, mais qui ne sont en aucun rapport avec l’explosion de leurs conseurs. Attention aussi à l’entretien ou aux réparations. Refaire un moteur pour 10.000 euros a un sens sur une voiture qui en vaut 60.000, pas sur une qui en vaut 7.000 sur le marché. Même chose pour la tôlerie : peindre 1 aile de Ferrari revient au même prix que pour une Triumph Spitfire.

Les paramètres qui influencent la cote d’une voiture

Ce qui est rare est cher !

La loi de l’offre et de la demande règne en maîtresse. Prenez un Spider Fiat Dino : un blason roturier, mais un moteur Ferrari, une ligne sympa et surtout, moins de 2.000 exemplaires fabriqués ! La sanction est immédiate : la cote s’envole désormais au-delà des 50.000 € !

 

Ce qui est beau, plait !

Même si tous les goûts sont dans la nature, le bon goût et la beauté restent des valeurs sûres. La Type E de Jaguar, la Porsche 911, les Ferrari « rondes Â» des années 50 et 60 atteignent aujourd’hui des sommets… Leur look n’y est pas étranger ! Plus la voiture représente les canons esthétiques de son époque, plus sa valeur progresse. Ne placez pas trop d’espoirs dans une Renault 16 ou une Opel Ascona… même BMW semble souffrir de ses lignes trop classiques.

Ce qui va vite, est plus cher !

Plus la mécanique est évoluée, plus la cote monte. Qu’il s’agisse de Mustang, de Porsche 911 ou d’Alfa Bertone, les versions les plus recherchées sont les plus puissantes. Et comme c’est les plus rares …

 

Etat :

L’originalité prime toujours, soit par l’état d’origine, la qualité d’une restauration, un faible kilométrage ou une provenance particulière. Le marché préfère toujours les voitures originales même si elles présentent quelques stigmates de leur vie passée que les voitures repeintes à la va-vite pour être vendues à un néophite. Les dossiers historiques complets qui permettent de retracer toute la vie et l’historique de la voiture sont également un vecteur systématique de plus-value.

Modèle star :

Ferrari, Porsche, Mercedes, Jaguar … le Premium de l’époque constitue la légende d’aujourd’hui et les valeurs sont au sommet. Mais les grands mythes (Mini, VW Coccinelle, Citroën 2CV ou DS…) auront toujours leurs fidèles et garderont une cote soutenue à défaut de générer de généreuses plus-values. Egalement en vue, les voitures qui ont marqué l’histoire du cinéma ou des séries TV.

 

Quelques modèles en devenir

Difficile de faire de bonnes affaires aujourd’hui avec une Ferrari Dino 246GT ou une Berlinette Alpine. Les bons plans sont ailleurs… Aujourd’hui, les investissements qui nos paraissent les plus pertinents :
– Lancia Delta Integrale, en raison de son palmarès course et de son look musclé
– Porsche 911 « génération 993″, dernière modèle disposant du moteur refroidi par air
– Ferrari 308 GTB ou GTS, la Ferrari de Magnum, encore accessible
– Les petites Alfa Romeo des années 1960 type Giulia et Giulietta, qui font un tabac en rallye historique
– La Volvo 1800ES, puissante et confortable, à la ligne devenue culte
– La MG A dont la cote fait encore le grand écart
– La Ford Mustang cabriolet

La valeur de ces voitures devrait doubler dans les 5 à 6 années à venir…

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